L’obésité entraîne des effets néfastes sur la santé tels que le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires, ce qui réduit fortement l’espérance de vie.

Certaines études ont confirmé la présence d’un lien entre l’obésité et le vieillissement accéléré.
À cet égard, les chercheurs du centre des neurosciences du vieillissement de Cambridge (Grande-Bretagne) ont confirmé que le cerveau des personnes souffrant de l’obésité vieillit plus vite que celui des personnes ayant un indice de masse corporelle IMC/BMI jugé normal.

Cette étude a touché 246 sujets (51 %) catégorisés comme minces, avec un indice de masse corporelle IMC/BMI entre 18,5 et 25, en plus 150 sujets (31 %) considérés en surpoids, avec un IMC entre 25 et 30, et 77 sujets (18 %) jugés obèses, avec un indice de masse corporelle IMC/BMI supérieur 30.
Ces sujets ont été classés en deux groupes, le premier concerne les volontaires minces et le second se rapporte aux volontaires en surpoids.

Les chercheurs ont découvert que la taille du cerveau diffère entre les deux groupes.
En effet, le volume de la substance blanche (le tissu du système nerveux central assurant la communication entre les différentes régions du cerveau) était moins imposant chez le groupe de personnes en surpoids, en comparaison à celui constaté chez les personnes jugées minces.

L’étude britannique a constaté également que le groupe en surpoids avait un volume de substance blanche dans le cerveau comparable à celui d’une personne mince âgée de plus de 10 ans.

Des capacités cognitives semblables

La même étude du centre des neurosciences du vieillissement de Cambridge (Grande-Bretagne) a conclu que la différence du volume de substance blanche dans le cerveau des deux groupes « mince » et « en surpoids » n’a pas d’impact sur les capacités cognitives

En effet, les résultats de cette étude ont confirmé que l’obésité n’apporte pas de changements cérébraux.